Né en 1987 à Casablanca.
C’est à l’âge de 14 ans lors de réunions familiales, et grâce à un oncle amateur de photographie, que Fayssal Zaoui découvre pour la première fois le plaisir de capter des moments de vie et d’échanges grâce à un appareil photo argentique. Il décide alors d’en faire son métier. Pendant ses études de communication par correspondance, Fayssal Zaoui aborde le photojournalisme en freelance mais les contraintes liées à la liberté d’expression et notamment le fait qu’il se voie refuser la publication d’un de ses reportages sur la pollution, le poussent à continuer sa passion de manière personnelle car il souhaite tout dire, tout montrer.
Passant constamment d’un monde à l’autre, de son quartier de Hay Mohammadi où il a grandi au monde professionnel dans lequel il doit adapter jusqu’à la langue qu’il parle, il réalise que tout va très vite à Casablanca et que c’est la ville qui rythme son quotidien. Au fur et à mesure qu’il la découvre, les espaces inconnus, le contact avec les gens, les lieux, tout ce qui l’entoure, jusqu’aux sons, l’inspirent.
« La première chose que l’on remarque en arrivant à Casablanca, c’est le bruit, les klaxons, le rythme, ce qu’on appelle ‘la pollution sonore’, mais moi je trouve que c’est une ville riche en sons et c’est que je veux montrer. Il faut aimer Casa et la prendre telle qu’elle est. »
L’intégralité des œuvres de l’exposition In Motion a été présentée par l’Institut Français de Casablanca (14 novembre – 20 décembre 2014).
Revue de presse
