Nawal Slaoui - Lcc Program - Photo contest - Jury - Fondation Alliances - Photographie - Art

Née en 1966, Nawal Slaoui vit et travaille à Casablanca, au Maroc. Elle produit et diffuse l’art contemporain au Maroc et à l’international, et est également commissaire d’exposition pour des projets culturels spécifiques.

Nawal Slaoui œuvre dans l’art contemporain depuis 1993, date à laquelle elle ouvre la galerie d’art Meltem à Casablanca. Depuis, elle se consacre à la promotion de nouvelles expressions artistiques (photographie, installation, nouvelles technologies, vidéo, etc.), encore embryonnaires à cette époque au Maroc.

En 1998, elle contribue à la création de la Fondation Actua pour la première banque marocaine, où elle mène un travail de recherche et de promotion des jeunes talents à travers des expositions regroupant notamment Mounir Fatmi, Hicham Benohoud et Lamia Naji.

En 2005, Nawal Slaoui est nommée directrice artistique du volet Art Urbain du Festival de Casablanca. En 2008, elle fonde l’association à but non lucratif Madar, dont les valeurs fondatrices sont l’art, la pédagogie et l’environnement.

En 2010, elle crée Cultures Interface, structure de production et de diffusion d’art contemporain, afin de promouvoir l’expression artistique émergente marocaine et maghrébine à l’international. Depuis 2011, elle conçoit et produit des expositions collectives d’envergure qui sont présentées à New York, Paris et Casablanca.

Nawal Slaoui accompagne également les artistes qu’elle soutient par la production d’œuvres qu’elle présente au public dans des expositions monographiques et, en 2014, lors de la 5ème édition de Biennale de Marrakech.

Depuis 2014, elle a été invitée par le MuCEM en tant que co-commissaire de l’exposition Des artistes dans la cité : l’art en travail, et a participé en 2015 à la 1ère édition de la Biennale des Photographes du Monde Arabe avec la galerie Binôme à Paris, avec des photographies inédites de Zineb Andress Arraki.

Mon expérience passée au sein de La Chambre Claire depuis 2013 a été très enrichissante et une vraie partie de plaisir.
La qualité des échanges exprimés entre les membres du jury m’a permis, d’une part, de découvrir la variété des regards et des sensibilités de chacun, et d’autre part d’assister à des réunions particulièrement professionnelles ; nous avons pris le temps de critiquer et de défendre nos dossiers, chacun était à l’écoute et attentif.
En ce qui concerne les candidatures envoyées, j’ai pu remarquer l’augmentation des demandes et l’évolution de la qualité des dossiers envoyés par les photographes au fil des années. Certains nous envoyaient des dossiers incomplets, relativement chaotiques, d’autres nous envoyaient des dossiers aboutis, clairs, emplis de sens et riches en matière, en créativité et précis au niveau technique. J’ai pu ainsi découvrir l’immensité de la créativité africaine, son potentiel et la ferveur et l’ambition de tous ces jeunes.
Il a parfois été difficile de trancher, la concurrence étant vive. Mais au final, l’extrême variété des regards des membres du jury et les heures de discussion passées nous ont permis de rester fidèles à nos jugements et de valoriser avec justesse les lauréats de chaque édition du concours.
Le Prix de La Chambre Claire suit son cours, évolue et prend de l’ampleur en Afrique, je souhaite réussite à cette entreprise et surtout que les candidatures prennent de l’ampleur pour que ce concours soit connu de tous les Africains.